Amsterdam Eindhoven
Le matin je me mets en ordre de bataille dès 8h30 pour tenter d’avoir deux places pour le concert de l’année : le grand retour de Claudio Abbado à la
Scala avec ce programme bizarre composé d’un des deux concertos pour piano de Chopin et de la
Sixième de Mahler. Je ne sais si je me suis trompé ou si de fait il n’y avait qu’une poignée de places à vendre mais comme lors de la précédente tentative (c’était alors une
Deuxième de Mahler qui était envisagée) je me retrouve sans place et très énervé. Les mauvaises langues disent que, pour les concerts exceptionnels, la billeterie de la
Scala se contente de fournir le marché noir.
Une collègue m’emmène à Eindhoven pour une réunion de travail et je m’installe au
Holiday Inn en face de la gare, je cherche sans succès la veste à brandebourgs au
Zara de Eindhoven, je dîne avec un collègue dans une brasserie quelconque du centre et je passe une partie de la nuit éveillé à regarder la trilogie de Kieslowski
Bleu, Blanc et Rouge, dont je n’avais vu que le premier opus au moment de la sortie et qui m’avait beaucoup marqué.