Appellez le Will
C’est Will qui a pris contact avec moi, alors que je me trouvais à New York. Un mot gentil auquel j’avais répondu par la proposition de boire un verre. Nous avons rendez-vous au métro Saint Paul, il est là ponctuel et souriant derrière ses grosses lunettes rondes. Nous allons boire un verre au
Starbucks de la rue des Archives et je découvre ce bloggeur que je lis depuis des années et que je n’avais bizarrement jamais rencontré. J’avais juste une fois, à sa demande, imité
le cri du gecko pour lui au téléphone. Il était persuadé depuis tout ce temps que je ne l’aimais pas, que je pensais qu’il racontait n’importe quoi. C’est tout le contraire Will, j’ai beaucoup d’admiration pour toi car tu as pris des risques, tu as réussi à transformer ton rêve en une réalité, ce que beaucoup de gens voudraient, mais que peu ont la volonté de faire aboutir.
On passe un agréable moment à parler, Will est comme je l’imaginais, et comme beaucoup de bloggeurs : il s’adore et se déteste en même temps, il se voudrait différent et passe son temps à essayer de se changer mais il est aussi fier de son parcours.
A un moment deux petits roumains s’approchent de nous et déposent un papier plastifié très sale au format A4 sur lequel, me semble-t-il se trouvent des propositions de boissons. Sans la présence d’esprit de Will, ils seraient repartis avec mon
iPhone sur lequel ils avaient négligemment déposé ledit papier.
Déjeuner d’un tartare au café Beaubourg (avec des pommes
darphin et le pain très grillé s’il vous plait). A deux pas de mois sur la terrasse, Simon Bychkov, que je n’arrête pas de croiser et sa compagne Katya Labèque.
Vu en
bluray le film
Le fils de l’autre qui me replonge en Israël et en Palestine, une semaine plus tard.