Paris Tel Aviv
De très bonne heure, je retourne à l’aéroport pour prendre le vol de 7h15 pour Tel Aviv. Mon voisin du premier rang se lève pendant un long moment pour faire une prière en hébreu. Il a revêtu une cape de prière blanche et, plus bizarrement, il s’est enrubanné le bras gauche avec une bande de cuir noir dont j’ai du mal à saisir la justification.
Vue magnifique depuis l’avion sur Trieste et sur les îles grecques. Dès que nous pénétrons l’espace aérien israélien, il est demandé à tous les passagers de rester assis pour des raisons de sécurité. J’ai plaisir à retrouver le bel aéroport
Ben Gurion mais hélas, je ne suis pas contrôlé par l’une des deux jumelles qui m’avaient tant étonné. Comme je n’y prête pas attention, le douanier tamponne mon passeport ce qui me vaudra d’être vigilant si je vais de nouveau dans un pays arabe. Je prends un taxi pour le centre et, alors que nous passons devant un bâtiment blanc ultra moderne, le chauffeur de taxi m’explique qu’il s’agit d’un nouveau théâtre. Il me semble reconnaître le quartier du
Mann Auditorium, mais comme d’habitude à Tel Aviv, les chauffeurs de taxi ne le connaissent pas sous ce nom, et le mien élude la question en répondant : «
A Tel Aviv, tout est près de tout! », ce qui n’est pas faux. Il s’avèrera que le théâtre en question est juste devant l’auditorium qui lui est en travaux de rénovation.
Je dépose mes bagages à l’hôtel et je vais aussitôt sur le front de mer. Je découvre qu’il y a maintenant à Tel Aviv un système de location de vélos verts, sorte de
velib local et j’en loue aussitôt un pour aller jusqu’à Jaffa pour un déjeuner tardif. J’ai plaisir à retrouver cette ville à l’atmosphère si détendue.
il aurait fallu demander au douanier de tamponner une feuille volante qu'il met dans le passeport ça se faisait dans le temps pour éviter ensuite les problèmes dans les pays arabes
lola | 02.09.12 @ 21:01 >