Et encore un zeste d'orgue
Malgré les abominables embouteillages qui encombrent Paris, j’arrive à l’heure pour le concert d’orgue donné par ce client devenu ami dans une église parisienne. Le programme, proche de
celui d’il y a deux ans commence par trois pièces de Bach : la
Fantaisie et fugue en sol mineur, le magnifique et délicat
Andante de la
Deuxième Sonate en trio, et la célébrissime
Toccata et fugue en ré mineur. Suivent le
Troisième Choral de César Franck et deux mouvements de deux symphonies de Vierne, genre auquel je suis beaucoup plus hermétique. Ma fille, qui a eu la gentillesse de m’accompagner, a le privilège d’assister au concert depuis la tribune et nous sommes aux premières loges pour assister au véritable cauchemar de synchronisation des mains et des pieds à laquelle doivent se livrer les organistes. "
Eh oui, on ne nait pas organiste!" me dit mon ami en souriant, entre deux œuvres.
Je complète cette longue journée par un dîner avec ma fille
chez Ly où les nems sont toujours aussi bons.