Paris Milan Athènes
Une réunion chez un consultant milanais dans un décor minimaliste, un déjeuner chez
Peppino (le diminitif de Giuseppe) un restaurant pas mal du tout et pas loin du
Duomo, une autre réunion chez des clients idiots, retour à
Malpensa et le vol assez long de Milan à Athènes. Dans l’avion je lis
Royal Romance, le nouvel opus de François Weyergans, qui ressemble beaucoup à
Deux jours chez ma mère mais en un peu plus fatigué.
Je suis amusé par cette scène où l’auteur, un écrivain se fait aborder par une lectrice dans une librairie :
« Pardon Monsieur, êtes-vous Daniel Flamm ? » J’étais passé à la télévision quelques jours avant. Elle me dérangeait, je lui répondis : « Non, je ne m’appelle pas comme ça. » La fille ne bougeait pas. Sympathique avec un imperméable qui lui allait bien :
- C’est fou comme vous lui ressemblez.
- Imaginons que je sois lui. Qu’est ce que vous lui vouliez ?
- Je viens d’acheter un de ses romans pour l’offrir à ma sœur. C’est son anniversaire.
- Je vais vous dédicacer le livre. Vous n’aurez qu’à dire que vous avez rencontré Daniel Flamm.
- Ah non ! Ce serait un faux...
Avec l’heure de décalage horaire, j’atterris à minuit quarante à Athènes, je retrouve un collègue à l’aéroport et nous rentrons dans le centre, ou encore mieux, à l’Hôtel Central.