La Somnambule à La Fenice
Après avoir déjeuné à
Aqua Pazza et acheté les fameux sacs de mes filles, après un
spritz au
Cynar (le fameux alcool à l’artichaut) près du marché aux poissons, je me rends à la
Fenice pour
La Somnambule, opéra que je n’avais jamais entendu jusqu’à aujourd’hui. L’histoire est absurde : Un amant quitte sa fiancée car elle s’est retrouvée dans la chambre du noble du coin en raison d’une crise de somnambulisme. Les amants se retrouveront, alors que la somnambule refait une crise juste avant que le fiancé n’en épouse une autre. La musique est du bel canto le plus pur et j’ai pu vérifier que ça n’est vraiment pas ma tasse de thé. L’opéra était transposé dans une station de sport d’hiver en Suisse dans les années 50, et les décors étaient très réussis avec le téléphérique rouge et le gros bus (rouge lui aussi) devant une image de montagnes alpines. J’ai découvert ce soir un effet acoustique amusant. La salle de la Fenice est en forme d’ellipse et si l’on s’installe au rang N, on est exactement dans le point focal de l’ellipse, l’autre point focal étant une grande partie de la scène. Les voix des chanteurs sont incroyablement amplifiées (ce qui est agréable) mais semblent venir de partout (ce qui l’est moins). Expérience étonnante.
Dîner au
Do Farai bondé.