Paris Milan
En m’asseyant au volant de ma voiture ce matin, j’ai tout de suite senti que ma bague n’était plus à mon annulaire. Or je me souvenais parfaitement l’avoir mise avant de partir de chez moi. Mes chances étaient faibles mais j’ai décidé de refaire mon parcours en sens inverse en inspectant les trottoirs de la rue de Constantinople et de la rue de Madrid. Je suis rentré au
café de l’Europe, j’ai inspecté le sol, demandé s’ils n’avaient pas trouvé une bague, mais non... J’ai continué jusqu’à chez moi et, devant ma porte, j’ai ouvert le couvercle de la grosse poubelle verte de mon immeuble et lorsque j’ai soulevé le deuxième sac d’ordures que j’y avais jeté un quart d’heure avant, j’ai entendu un
cling et j’ai vu ma bague rouler. Elle avait quitté mon doigt lorsque j’avais jeté mes sacs. Elle ferait partie des objets de ma vie auxquels je suis attachés car ils sont associés à une petite aventure.
J’atterris à Milan vers midi quinze et aussitôt je me connecte depuis mon
iPhone au site du Festival de Lucerne pour tenter d’avoir deux places pour le concert de l’année, la
Huitième de Mahler, la dernière des symphonies que Claudio Abbado n’ait pas encore dirigée depuis qu’il vient à Lucerne. Le site du festival répond avec un temps de réponse d’environ dix minutes mais une heure plus tard, je reçois l’email de confirmation. Je serai à de nouveau à Lucerne cette année.
Le soir, dîner à
Il Borghetto, un restaurant florentin de Milan avec un collègue où nous partageons une merveilleuse côte de bœuf et des pommes de terres dites
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