A la salle Cortot
Vers onze heures, je me rends à la salle Cortot pour ce que je croyais être un récital à heure bizarre d’Eric Artz et qui s’avère être le concours de l’Ecole Normale. J’arrive alors qu’une jeune pianiste Aoko Soga joue la fin du
Tombeau de Couperin de Ravel. Une autre lui succède, Ami Hasegawa pour la
Sonate en si mineur de Chopin et la
Deuxième sonate de Prokofiev. Je ne suis convaincu mi par l’une ni par l’autre. Puis un peu avant midi, arrive enfin Eric Artz pour un programme particulièrement varié : Les
Suggestions diaboliques de Prokofiev,
Reflets dans l’eau de Debussy, la sonate
La tempête de Beethoven et enfin,
Apres une lecture de Dante, de Liszt, cette dernière œuvre que j’avais
déjà entendue sous les doigts d’Eric en décembre et qu’il a, semble-t-il, beaucoup travaillée depuis. Le public, très froid au début se laisse conquérir et fait un beau triomphe à Eric.
Le soir,
Maksim, le russe grindrien croisé à Istanbul semble vouloir reprendre contact. Je ne réponds pas.