Paris Zurich
Le matin de bonne heure, Paris-Zurich. Je n’ai pas de francs suisses avec moi, mais le chauffeur de taxi accepte d’être payé en Euros, moyennant un taux de change fantaisiste. J’arrive péniblement à tenir ma réunion de travail chez mon client car ma voix a disparu. Il fait beau. Je marche jusqu’au centre ville et je déjeune dans un bon restaurant italien, près du
cabaret Voltaire Je suis amusé d’y retrouver la moulinette à râper le fromage du même modèle que celui de mon enfance, et, telle une madeleine, je redécouvre la forme particulière des petits morceaux de fromage qui, bloqués dans le compartiment, ne sont pas râpés, et que, enfant, j’adorais récupérer et dévorer. Je dîne seul au NH de l’aéroport, n’étant guère en état de faire des folies.