Edouard II
Il y a quelques années, Michael m’avait convaincu que la bonne manière d’acheter des chaussettes était d’en prendre une bonne trentaine de paires toutes identiques et ainsi de ne plus avoir à s’occuper des laborieux mariages post-lavage ; et puis de tout jeter et de recommencer si d’aventure on ne trouve plus le même modèle. A la même époque j’avais découvert les chaussettes
Topeco à Stockholm et je m’étais réapprovisionné à l’occasion de mes fréquents passages en Suède. Je ne vais plus en Suède et je commençais à me demander quel serait mon modèle des années 2010 lorsque ce matin, sans doute encouragé par l’achat de mon
Firetrap, je découvre que les chaussettes
Topeco sont en vente sur le net. J’en commande une bonne quantité.
Alors que je rebavarde avec Edouard, il propose que nous nous rencontrions le jour même et, après avoir hésité entre celui de nous deux qui ferait le déplacement, il choisit de venir me voir et de passer la nuit chez moi. Je le trouve un peu gonflé de passer la nuit si directement chez un inconnu mais je joue le jeu et à huit heures, je vais le chercher gare du Nord. On passe boire un verre chez moi, on va dîner chez
Galopin, on va acheter du bois à la station service de la porte Maillot et on passe la soirée chez moi, devant un feu de bois. Pas de champagne, car Edouard qui s’avère être vraiment très charmant, ne boit pas d’alcool. On passe la nuit ensemble, dans mon lit, très sagement en cuiller même si, à plusieurs reprises, j’aurai un peu de mal à cacher mon émoi.
super sympa ce texte, vous avez réellement une vraie cheminée à Paris ?!
name lola | 26.11.11 @ 00:31 >
Beaucoup pensé à toi ce week-end là et à Berlin un an plus tôt :) Les volubilis achetés au musée Nolde ont donné des graines, je t'en réserve quelques-unes.
Alice | 03.12.11 @ 22:30 >