Beethoven par le Gewandhausorchester et Riccardo Chailly
Ce matin, je dois m’occuper de Vitalii et je l’emmène pour une promenade sur les Champs Elysées. Comme il n’a pas faim (et que moi j’ai très faim) je le dépose (cette fois ci définitivement) devant le musée d’Orsay avec la même mission que la veille.
Dans l’après-midi, je vais salle Pleyel pour l’avant dernier concert
du Gewandhausorchester de passage à Paris pour une intégrale des symphonies de Beethoven.
L’interprétation de Riccardo Chailly a beaucoup fait parler d’elle à l’occasion de sortie de l’enregistrement chez
Decca et en effet elle est étonnante, extrêmement rapide, contrastée, nerveuse. La
Quatrième est jouée plus comme le chaînon manquant entre la
Troisième et la
Cinquième que comme une symphonie paire. La
Sixième quant à elle est superbe, à la fois poétique et chantante. Entre les deux symphonies, une œuvre de Bruno Mantovani très orientée vers les percussions et le rythme. Le compositeur est d’ailleurs dans la salle et, depuis l’arrière-scène, je le vois de face et je n’ai jamais vu compositeur ayant l’air d’autant s’ennuyer à l’écoute de l’une de ses propres œuvres. Bruno Mantovani montera sur scène pour saluer avec Chailly. Il montre un air parfaitement benêt et il a incroyablement grossi, son pantalon ne pouvant plus contenir son énorme bedaine. L’effet des subventions et du succès probablement.