Newson & Obaldia
A quinze heures, je me rends au théâtre de la ville pour le nouveau spectacle de DV8, la compagnie britannique de Lloyd Newson, dont j’avais tant aimé le spectacle
Just for show. Le spectacle qui nous est donné ce soir est hélas un galimatias politique, une série de messages, de citations ou d’interviews de personnages divers et variés au sujet de l’Islam et de l’Islamisme. Cela va d’un directeur d’école à un imam et passant par des journalistes ou David Cameron. L’ensemble de ces textes sont dits en direct pat les danseurs, ce qui est à la fois une prouesse (allez donc danser en parlant de façon naturelle) et l’origine de tous les problèmes. Quel est en effet l’intérêt de cette juxtaposition artificielle? Je suis reparti dès le début des applaudissements.
En fin de journée je retourne au
théâtre du Ranelagh pour un troisième spectacle du festival Obaldia intitulé
L’Amour à trois. Ce titre m’intriguait car je n’avais jamais entendu parler de cette pièce. Il s’agit en fait d’une pièce récente de René de Obaldia,
Pour ses beaux yeux, créée en 1998 au
Théâtre 13 et dont la fin a été légèrement transformée pour que l’action puisse se poursuivre de façon unie en l’un des impromptus les plus célèbres de Obaldia :
Le Grand Vizir. L’ensemble est curieusement assez cohérent et est brillamment supporté par les comédiens Michèle Boudet, Pierre Forest et Thomas Le Douarec, tous trois excellents. Rentré chez moi, j’ai parcouru rapidement les deux pièces dans leur texte original, pour m’apercevoir qu’il y a eu de très nombreux changements dans le texte, sans doute pour le rendre un peu plus actuel.