INAPAHOOO !!!
J’ai un peu honte de l’avouer mais ce matin, j’ai quitté mon hôtel pour aller au sud de Manhattan, devant le Palais de Justice pour tenter d’y apercevoir DSK. En arrivant, il y avait foule devant le bâtiment, des barrières protégeaient l’entrée et, de l’autre côté de la rue, une douzaine de caméras de télévision étaient alignées, toutes prêtes à saisir l’événement. J’ai rapidement compris que DSK était déjà entré et que tout le monde attendait sa sortie. L’essentiel de la foule était composé de femmes de ménage d’hôtel, la plupart en tenue et qui criaient une chose étrange qui ressemblait à "
INAPAHOOO!!! INAPAHOOO!!!" Déjà humilié par la pièce de la veille, je me disais que mon anglais laissait vraiment à désirer lorsque l’une des meneuses s’est retournée vers les hurleuses et leur a dit "
Your pronounciation is really not good! You have to say : Il n’a pas honte ! Il n’a pas honte !" Les
Inapahooo! Inapahooo! ont repris comme auparavant avec de temps en temps des "
Shame on you!" probablement destinés à la presse américaine et plus facilement identifiables. Au bout d’une vingtaine de minutes, DSK est ressorti au bras d’Anne Sinclair sans dire un mot et sans même un regard pour les meutes de femmes de ménages hurlantes, et encore moins vers les badauds comme moi.
Après quelques réunions à mon hôtel j’ai déménagé et me suis installé au
Marcel un hôtel de
Gramercy pour ma dernière nuit New Yorkaise. Comme j’étais dans le quartier, j’en ai profité pour un late lunch à la
Gramercy Tavern, pleine de souvenirs et toujours aussi merveilleuse, puis je suis remonté à
Times Square pour acheter à Antoine au
Drama Bookshop le texte de
The Holy Rosenbergs de Ryan Craig et je suis rentré au
Marcel.
A: Je t’aime
V: Moi aussi petit chaton J’ai l’impression que tu vas changer ma vie et j’aime cette idée.
A: Je ne veux pas que tu changes mais que tu sois le plus heureux possible
V: Mais on change tout au long de sa vie. Et on est influencé par les gens qu’on aime. Et tu as déjà commencé à me rendre heureux.
A: On ne change pas on évolue. Et je suis heureux avec toi.
V: Moi aussi. Je me sens bien, serein et en confiance.
A: Suis content
V: Tu ne dors pas ? il est 0:30
A: Je suis dans mon lit et je m’endors en pensant à toi.
V. J’aime bien m’endormir en cuiller contre toi avec les lèvres embrassant ton cou
A. J’aime simplement m’endormir près de toi
V. Et j’aime bien te retrouver le matin en me réveillant.
A. Moi aussi. Passe une bonne soirée mon amour.
V. Bonne nuit petit chéri. J’ai hâte de te retrouver pour passer beaucoup de temps avec toi.