La Septième par le London Symphony Orchestra et Valery Gergiev à Pleyel
Je déjeune avec mes filles près de la BNF où l’une d’elle étudie toute la journée.
Le soir, je retourne à Pleyel pour la dernière étape de l’intégrale Mahler Gergiev. J’avais été tellement déçu par les concerts avec l’orchestre du Théâtre Mariinsky que j’avais songé à revendre mes places. Toutefois, ces trois derniers concerts étant donnés avec l’autre orchestre de Gergiev, le London Symphony Orchestra, j’ai finalement décidé de tenter ma chance.
La qualité de cette
Septième est sans commune mesure avec les concerts précédents. Il est évident que l’on a affaire à un orchestre de grande classe. Cependant Gergiev reste assez peu impliqué et sa direction s’avère sans grand génie. Tout est joué trop vite et cela se sent dès les premières mesures qui perdent toute la poésie de ce mouvement de rames. Seul le
Scherzo m’a semblé vraiment intéressant par les échanges parfaits entre les pupitres.