Un premier janvier mouvementé
Le matin et pour la deuxième fois en quelques semaines, mon
iPhone n’a pas sonné. C’est donc ma fille qui m’attendait dans le froid qui m’a réveillé en m’appelant un peu plus tard. Je me suis juste habillé sans prendre de douche et nous avons filé en voiture gare de Lyon. Nous sommes arrivés cinq minutes à l’avance, juste le temps de retirer nos billets à la borne et de découvrir que les trains pour Clermont-Ferrand ne partent plus de la gare de Lyon mais de la gare de Bercy. Nous avons revendu les billets et nous sommes aprtis pour l’Auvergne en voiture. A partir de 11h15, nous avons écouté le concert du Nouvel-An que dirigeait Franz Welser-Möst pour la première fois. Alors que nous regardons la deuxième partie chez ma mère à la télévision, à ma grande surprise, je reconnais une valse de Johann Strauss que je cherchais depuis des années :
Mein Lebenslauf ist lieb und Lust op.263. Je la recherchais en raison du procès en plagiat qui avait été intenté par Charles Trenet contre Charlie Chaplin en 1967, lors de la sortie de son dernier film,
La comtesse de Hong Kong. Or Trenet avait reconnu (à juste titre) une proximité entre sa
Romance de Paris et le thème principal du film, devenu une chanson de Pétula Clark
This is my song. Les deux hommes s’étaient brouillés même si Trenet avait fort heureusement arrêté son action judiciaire. Quel rapport avec Strauss, me direz-vous ? Eh bien le plus amusant de cette histoire est que le thème de
La Romance de Paris est très clairement inspiré de la valse
Mein Lebenslauf ist Lieb und Lust. J’ai du mal à croire que Trenet ait plagié Strauss consciemment mais tout ceci prouve clairement que deux mélodies peuvent être très proches sans qu’il y ait pour autant plagiat.