Les Quatrième et Sixième de Mahler par Valery Gergiev Salle Pleyel
Dernier programme du marathon Mahler avec (c’est fou) la
Quatrième et la
Sixième symphonie. La
Quatrième est la plus plate que je n’ai jamais entendue, sans finesse ni poésie. Comme le triangle, les timbales jouent elles aussi le plus fort possible mais faux (c’est presque amusant dans l’
adagio). Je descends à l’orchestre pour être plus près des portes de sortie. Bien m’en prend. Alors que Gergiev démarre l’
andante (placé en deuxième position contrairement aux indications du programme) la coupe est pleine, je me lève en pleine musique et je quitte la salle. J’ai eu la tentation de crier
Sartir (qui veut dire
chiotte) en russe, mais je me suis abstenu.