Le poisson
Chaque fois que je voyais mon poisson orphelin, je pensais à G. et c’était un crève coeur. Il y avait une grande naïveté à imaginer que le fait d’en racheter un autre, et donc de revenir à la situation brève entre l’achat des deux poissons et le cadeau de l’un d’entre eux à G. pourrait m’ôter cette pensée de l’esprit. Et pourtant, maintenant, lorsque je vois les deux poissons, j’ai désormais l’esprit apaisé, comme si un équilibre était retrouvé. J’aimerais bien comprendre pourquoi.