Les adieux de Christoph Eschenbach
Alors que je suis encore dans le bus entre l’avion et le terminal 2 de Roissy, je consulte ma page Facebook et je découvre qu'Edouard propose une place pour un concert le soir même, qui est le dernier de Christoph Eschenbach avec l’orchestre Paris. Je m’empresse d’être le premier à saisir l’offre.
Le soir même je me rends donc à Pleyel. Le concert démarre par la symphonie concertante pour vents et orchestre de Mozart. Elle permet pleinement de mettre en évidence la qualité des bois qui sont l’un des points forts de l’orchestre de Paris. En seconde partie, la symphonie N°9 de Beethoven commence de façon un peu désordonnée mais s’améliorera tout au long de l’exécution pour s’achever par un mémorable quatrième mouvement. La longue soirée s’achève bien sûr par des discours. L’orchestre offre à son chef une lettre autographe de Berlioz à son chef qui répond de façon très émue.