Londres Stuttgart euuh Paris
C’est en regardant les nouvelles de
Skynews du matin dans ma chambre d’hôtel que j’ai appris qu’en raison de l’inexorable descente vers le sud du nuage de cendre du volcan islandais, les aéroports d’Ecosse et du nord de l’Angleterre étaient fermés. Peu après, c’était au tour d’
Heathrow d’annoncer sa fermeture à midi et j’ai aussitôt troqué mon vol Heathrow Stuttgart pour un Eurostar Londres Paris suivi d’un vol Paris Stuttgart le lendemain matin.
En fin d’après midi, alors que je sors de chez mon client à Canary Wharf, j’apprends que Roissy fermera à son tour le soir même.
Tant mieux.
Un déplacement de moins.
Dans le dernier
Eurostar, il n’y a plus de place qu’en seconde classe ce qui ne me gênerait pas le moins du monde si on groupe de cons du 93 n’étaient là en train de brailler et d’écouter de la musique comme s’ils étaient confortablement installés dans leur salon
Conforama. Je m’isole dans les valses et polkas les plus tonitruantes des vingt neuf concerts du Nouvel An que contient mon iPod.
La devise du jour :
si le volcan Eyjafjöll était entré en éruption une semaine plus tôt, le président polonais serait encore en vie.