Je hais Europcar
En prévision de mon week end en Sicile, je tente de réserver une voiture à l’aéroport de Trapani.
Hertz,
Avis et
Sixt me répondent à l’unisson qu’ils n’ont plus un seul véhicule dans toute la Sicile. Sur le site web d’
Europcar, je trouve une
Audi A6 disponible à prix d’or. Je la réserve en payant immédiatement pour adoucir un peu la facture. Je reçois aussitôt un mail d’Europcar me précisant que la réservation ne sera confirmée que sous 48 heures selon la disponibilité du véhicule. Or dans 48 heures, je serai en Sicile ou presque et je ne puis même plus réserver un autre véhicule sans me trouver dans le risque d’avoir au final deux voitures. Je tente d’appeler l’agence
Europcar de l’aéroport de Trapani.
- Pronto ?
- Do you speak english ?
L’interlocutrice raccroche aussitôt. Je rappelle.
- Pronto ?
- Vous parlez français ?
L’interlocutrice raccroche de nouveau. Je rappelle. La mégère sicilienne, sans doute énervée devant l’insistance d’un client qui a l’outrecuidance de ne même pas parler italien décroche et raccroche, sans doute au vu de mon numéro horriblement étranger.
Bien ennuyé, j’appelle le support
Europcar français qui me confirme que ma réservation est en confirmation et que seule l’agence de Trapani peut m’indiquer si le véhicule est disponible. Ils me disent aussi que personne ne parle italien sur leur plateau et qu’ils ne peuvent donc pas m’aider plus. Un peu désespéré, j’appelle l’agence
Europcar de l’aéroport de Palerme où incroyablement, on parle anglais mais ils me demandent de rappeler le soir.
De plus en plus désespéré, je demande l’aide d’une collègue de Milan dont le mari est sicilien et après une longue recherche, elle me déniche une
Fiat Scudo. Au vu de
Google image, cela ressemble fort à une camionnette mais je n’en ai cure, je réserve le machin. Entre temps
Europcar m’envoie un mail annulant ma réservation, l’
Audi A6 n’était donc qu’un leurre.