Quand on n'a pas de tête, faut avoir du white spirit
Vous l'avez compris, je suis en plein travaux de peinture. Etonnant, le nombre de commentaires pour un post somme toute médiocre, mais passons... Après quelques mois de pause fatiguée, j'ai donc décidé de terminer les travaux de mon appartement et depuis lundi, je passe mes soirées à repeindre le long couloir en angle. Peu d'imagination pour ce couloir sombre, du blanc avec seulement un pan qui sera vert d'eau. J'ai donc racheté un pot de peinture identique à ceux de l'année dernière : Tollens, acrylique, 12 litres, grand travaux 160 m2.
Et c'est parti, j'ai passé tout le rouleau, demain je fais les finitions au pistolet. Comme je n'avais plus besoin du rouleau pour quelques semaines, je l'ai nettoyé à fond. C'est un moment que j'aime bien, la peinture acrylique part à l'eau, il suffit de bien brasser le rouleau avec les mains sous un bon filet d'eau chaude pendant dix minutes et il est comme neuf. Mais ce soir, j'ai senti quelque chose de bizarre. La peinture ne se diluait pas dans l'eau, au contraire elle avait tendance à se plastifier un peu et je me suis retrouvé avec les deux mains et les avants-bras pleins d'une peinture blanche très épaisse. J'ai du me rendre à l'évidence, je n'avais pas pris de l'acrylique mais un pot identique de glycéro. Je n'avais pas de white spirit et j'ai eu un petit moment de désespoir. Soit je vais au super marché dans cet état et je nique les poignées de porte, mon portefeuille, mon pantalon (je vous rappelle que je suis à poil), mes chaussures, le bouton de l'ascenseur, ma carte bleue et le clavier pour taper mon code, soit j'appelle
m@nu pour qu'il me vienne en secours, mais je nique mon Nokia.
Une illumination m'a rappelé qu'il me restait un petit fond de white spirit dans un coin. Je l'ai utilisé avec parcimonie pour enlever le plus gros sur les mains et je suis sorti me ravitailler avec une tronche de clown blanc.