Die Tote Stadt à l'Opéra Bastille
Ce soir avait lieu la dernière de la production parisienne de
La ville morte, le bel opéra onirique que j’avais vu
en janvier à Venise avec SH. Une nouvelle fois j’ai été fasciné par la beauté de l’orchestration, d’autant plus extraordinaire qu’elle résulte des choix d’un compositeur de 24 ans. L’orchestre de Paris était d’ailleurs particulièrement en forme, sous la baguette précise et inspirée du chef américain Pinchas Steinberg qui tout au long de sa carrière, s’est fait fort rare à Paris. Une partie des voix n’étaient hélas pas à la hauteur de l’œuvre, en particulier, le rôle de Paul qui a totalement écrasé le malheureux Robert Dean Smith dont j’ai eu du mal imaginer qu’il puisse tenir le choc d’un marathon de
Heldentenor wagnérien. La réalisation était moderne et d’une réelle beauté prouvant s’il le fallait que l’on peut mettre en scène un opéra intelligemment sans nécessairement aligner des soldats nazis nus en train de se shooter dans une salle de bain des années trente. J’ai cependant une préférence pour la mise en scène de vénitienne de Pizzi peut-être encore plus belle et originale.
>l’on peut mettre en scène un opéra intelligemment sans nécessairement aligner des soldats nazis nus en train de se shooter dans une salle de bain des années trente.
??!! :D
Alice | 07.11.09 @ 16:30 >