Debussy Schostakovich par le London Symphony Orchestra à Pleyel
Après une belle platée de cèpes préparée pour mes filles, par une après-midi ensoleillée d’automne, je retourne à Pleyel pour le deuxième concert du London Symphony Orchestra. J’ai offert à S. la place que j’avais achetée à l’origine à l’attention de G. Le deuxième balcon est très bizarrement fermé pour ce concert et nous nous installons à l’orchestre après avoir du émigrer à deux reprises, chassés par les véritables occupants des fauteuils qui nous avaient pourtant été affectés.
J’attendais avec un peu d’appréhension
La Mer dont les couleurs, par le même orchestre et dans la même salle, m’avaient subjugué
trente mois plus tôt. Je n’ai pas été déçu. Valery Gergiev est étonnamment très à l’aise dans ce répertoire et il sait merveilleusement en dérouler les ombres et les lumières. Mais le clou du concert était bien sûr la
Huitième Symphonie, sans doute ma préférée de Schostakovich, emmenée avec de bout en bout dans une tension implacable. Pour une fois, pas de bis de Prokoviev à l’issue de ce concert. Le chef et le musicien étaient sans doute pressés d’attraper leur
Eurostar pour Londres.