Nice Bandol Nice Paris
Je loue une petite
Fiat 500 à l’aéroport et je fais les cent cinquante kilomètres qui me séparent de Bandol. Je l’attends près du manège sur le port, il arrive vers deux heures, toujours aussi beau. Nous nous installons au
Café du Port où je suis souvent allé autrefois. Je suis heureux d’être avec lui, de le revoir, de revoir surtout ses deux grands yeux. Il a l’air content également de ces retrouvailles, il est évidemment touché par le petit ours qu’il attache à son sac et par l’iPod qui affiche
Lene Marlin quand on l’allume.
Nous avons marché jusqu’au bout de la jetée.
Nous avons remarché jusqu’à ma voiture.
Nous avons roulé jusqu’au
Casino.
Il est reparti et moi je suis rentré à Nice prendre l’avion de Paris.
Sur la route, je reçois ce message :
[15:56] G.
Tu es d’une délicatesse déroutante qui me touche beaucoup. Merci pour cette jolie attention, je t’embrasse sur un fond sonore de Sinatra.
[16:02] V. You're the sunshine of my life...