Aix Berlin Boulez
J’ai pris un café et un croissant vers huit heures du matin place Denfert Rochereau avant de quitter Paris pour parcourir les sept cents kilomètres qui me séparaient d’Aix-en-Provence. Route ensoleillée, voiture décapotée, archet protégé sous un siège, coup de soleil assuré.
En arrivant, j’ai pris une omelette sur le cours Mirabeau et je me suis rendu au Théâtre de Provence que je découvrais par un concert exceptionnel, celui de Pierre Boulez à la tête des Berliner Philharmoniker.
Musique pour cordes, percussion et celesta absolument parfaite. Entracte au cours de laquelle une vielle amie de HLG m’alpague. Extraordinaire
Concerto pour la main gauche interprété par un stupéfiant Pierre Laurent Aymard virtuose et lyrique et qui a l’intelligence de nous proposer non pas un bis mais un complément de programme : la version originale pour piano des
Notations de Pierre Boulez, qui en dirigera en fin de programme la version orchestrée, allant même jusqu’à bisser la dernière, à la demande d’un public en transes. Etrange public que celui du Festival d’Aix, mélange de connaisseurs et de vacanciers, mais à la proportion snob assez marquée.