São Paulo
J’ai plié mes bagages, j’ai hélé un taxi devant l’hôtel, nous avons longé Copacabana sur toute sa longueur, j’avais envie de pleurer en voyant la plage une dernière fois, le taxi m’a déposé devant le bel aéroport de
Santos Dumont sur sa presqu’île en plein centre ville, la fille de
Varig a absolument tenu à enrubanner ma valise dans des tonnes de plastique, je me suis placé à une fenêtre droite de l’appareil afin d’admirer encore les plages, le pain de sucre et le
Corcovado, puis la magnifique côte au sud de Rio, nous avons atterri à
Congonhas au milieu des gratte-ciel, j’ai repris un taxi qui conduisait comme un pied et qui m’a déposé devant
Figueira, j’ai pris mon menu habituel au milieu d’hommes d’affaires à la fois blasés et satisfaits d’eux-mêmes, j’ai fait un peu de lèche-vitrine dans
Jardins, j’ai repris un taxi pour
Guarulhos, j’ai acheté une horreur souvenir pour le musée du bureau, je me suis assis dans l’avion, j’ai refusé le dîner et j’ai fermé les yeux.