Un concert du New York Philharmonic
L’après midi, à
Tribeca, partant du principe que les meilleurs sont ceux que l’on se fait à soi même, je me suis offert deux très beaux cadeaux de Noël.
Le soir je me suis rendu au
Lincoln Centre où, pour la première depuis des années, j’ai entendu le
New York Philharmonic. La fois précédente était, je crois, un concert de Kurt Masur au théâtre des Champs Elysées, quelques jours après la mort de Bernstein. Le concert de ce soir démarrait par un
Concerto Brandebourgeois mortellement ennuyeux, étiré sur une demi-heure, comme personne n’ose plus jouer Bach aujourd’hui. Venait ensuite le Cinquième Concerto pour violon de Mozart, joliment interprété par Julia Fischer, mais là encore, les tempi du chef avaient du mal à sortir l’assistance de sa torpeur. Le concert s’achevait par la
Quatrième Symphonie de Schumann, elle aussi jouée fort lentement, à l’exception du dernier mouvement pris à un train d’enfer. Mais qu’est-il arrivé au New York Philharmonic ? Ah oui. Lorin Maazel. Tout simplement.