Strauss et Mozart par Karita Mattila et l'orchestre de Paris
Hier soir, alors que nous faisions la queue avec mes filles dans le hall de la salle Pleyel, une femme finlandaise nous propose de nous vendre ses places. Je lui explique que la caisse va bientôt vendre les places restantes pour dix euros et elle veut bien me ccéder les siennes au même prix.
Il est incompréhensible que la Salle Pleyel n'ait pas été pleine pour un programme aussi beau et original. Après le bref Sextuor à cordes extrait de
Cappricio, Christoph Eschenbach, hélas devenu bien rare au piano, nous a offert un magnifique quintette pour piano, hautbois, basson, clarinette et cor de Mozart. C'est la première fois que j'entendais en concert cette oeuvre que j'aime énormément et qui a des points communs très forts avec ma chère
Gran Partita.
Mais le clou de la soirée etait la danse des sept voiles et la scène finale de Salomé interprêtée par une Karita Mattila survoltée, complètement investie dans le rôle, à la limite de la folie. La salle lui a réservé une très belle et méritée standing ovation.