Nuit blanche
Avec Maksim, nous allons au conservatoire de musique à côté de chez moi. Il y a juste le bon nombre de personnes pour remplir l'auditorium. Peu après 21h00, Pascal Amoyel entre en scène en descendant le grand escalier de l'amphithéâtre. Il pend étrangement son pardessus à un porte-manteau posé à côté du Steinway, allume quelques bougies et nous offre un très beau récital : un nocturne de Chopin, la deuxième ballade, puis un extrait des
Harmonies poétiques et religieuses. J'ai un peu regretté de ne pas entendre la Sonate pour piano
Les plaisirs de Chérence d’Olivier Greif, initialement prévue, avec notamment sa variation sur
Walk on the Wild Side de Lou Reed.
Vers 21h45, nous prenons deux Velib et nous traversons Paris envahi de beuglards qui hurlent en tout sens "
On a gagné!!!!". Mais qu'ont-ils bien gagné, ces sinistes pochards sportifs derrière leur écran de télévision?