Nostalgie
Il y a trois jours, dans le Thalys, quelque part entre Bruxelles et Amsterdam, je lis dans le
Figaro l'annonce de la nomination d'un nouveau conseiller à l'Elysée. Le nom, même s'il contient une faute d'ortographe, m'est familier. Je songe avec nostalgie au temps où souvent le matin, il sonnait à ma porte. Je lui ouvrais, puis je me recouchais, j'entendais son pas dans l'escalier, il entrait dans mon petit studio d'étudiant, il se couchait sur moi dans le lit et m'embrassait.
Depuis mon téléphone, je lui envoie un email de félicitations.