Guilherme
Il est venu me chercher à mon hôtel. Moitié allemand, mais de nationalité brésilienne, il avait beaucoup de charme avec son bermuda beige, son tee shirt noir ses cheveux très blonds et son anneau à l'oreille. On est allé dans le kiosque situé juste en face du
Copacabana Palace, et on a commandé une
Capirinha et
des bolsas de bacalhau. Pendant le dîner, j'ai vu sur sa carte de crédit que le prénom qu'il m'avait donné, Guilherme, n'était pas le sien. Il m'a proposé de voir son appartement et je l'ai suivi au huitième étage d'un immeuble année 50. L'appartement était très petit, tout en longueur avec une première pièce meublée d'un canapé sur lequel tronait en énorme ours blanc en peluche, et une seconde pièce, avec vue sur la baie de Copacabana et meublée juste du lit. Il s'est immédiatement déshabillé, me disant qu'il aimait évoluer comme celà chez lui. Puis il s'est étendu à côté de moi. Je l'ai caressé quelques instants, puis on est passés aux choses sérieuses. Il avait l'air d'avoir envie d'en finir assez vite et c'est ce qui est arrivé. J'ai pris une douche, je me suis rhabillé, il m'a dit qu'on se retrouverait à la plage le lendemain à dix heures, en face du
Copacabana Palace.
Le lendemain, je suis allé lire sur la plage. Il n'est pas venu et n'a pas donné de nouvelles.
" « Je t'appelle demain » veut dire à peu près : nous ne nous parlerons plus sur terre "
perso.orange.fr/renaud.camus/vaisseaux/51.html#51
Alice -
email| 16.02.07 @ 07:15 >