Point G. II
Ce matin j'ai reçu un SMS très cru et très explicite de Beau sourire. J'ai eu aussitôt envie de mettre un peu de piment dans cette journée fade. J'ai retrouvé G. à midi trente en bas de son travail proche de mon appartement. Aussitôt chez moi, nous sommes allés immédiatement à l'essentiel. Son cou était toujours aussi doux, sa bouche aussi sensuelle. Nous sommes allés dans la chambre pour faire glisser lentement nos deux corps l'un contre l'autre, puis nous sommes allés dans le long couloir du fond de l'appartement. Sa bouche a quitté la mienne pour descendre le long de mon corps et s'attarder très longtemps entre mes jambes. Puis il s'est placé debout face au mur, le visage tourné vers moi et je lui ai donné ce qu'il voulait lentement mais fortement, en étant moi aussi debout, derrière lui. Je pense que ça n'avait jamais été aussi bon entre nous.
Puis nous nous sommes rhabillés, nous sommes allés à ma brasserie du matin pour un déjeuner rapide et faire un peu connaissance.
Ce soir, je prends l'avion pour Hambourg. Bref passage de travail dans une ville inconnue et froide, où Mahler a dirigé de 1891 à 1897 et où le jeune Vladimir Horowitz écumait les bars à matelots dans les années 20.