Mon chemin de Damas I
Comme le week end a Istanbul avec Adrian n'était
plus possible, j'avais choisi d'aller passer ces deux jours à Damas qui est une ville qui me fascine depuis longtemps, peut-être en raison des scènes de
Lawrence d'Arabie qui se déroulent la bas. Mom compte
Turkish Airlines m'avait permis de prendre un billet d'avion pour pas grand chose et j'avais réservé trois nuits au Méridien. Hier soir, de retour d'Ankara, j'ai du passer au bureau travailler deux heures et je m'apprétais à repartir à l'aéroport pour prendre le vol de 23h35, lorsque je me suis soudain rappelé qu'il serait prudent de vérifier s'il ne faut pas un visa pour se rendre en Syrie. Il faut effectivement un visa et le site de l'ambassade de France à Damas indique qu'un délai de sept jours est raisonnable pour l'obtenir.
Je me suis quand même rendu à l'aéroport Ataturk pour la troisième fois de la journée. La fille du guichet
Turkish Airlines était adorable, elle m'a indiqué que, même payé avec des miles, mon billet etait échangeable et utilisable pendant un an. Elle souriait en vérifiant, à ma demande, s'il restait des places pour passer le week end à Aman, à Tel Aviv, à Odessa, au Caire ou à Doha. Aucun des vols n'étant disponible en billet miles j'ai du me rendre à l'évidence : pour quelque temps, Damas va remplacer Symi dans mon panthéon des destinations inaccessibles...