Les contrôles de sécurité de Ben Gurion
Conflit oblige, les mesures de sécurité à l'aéroport étaient encore plus draconiennes. Dès l'entrée, on passe l'ensemble de ses bagages dans des scanners, en se pliant à un premier questionnaire : Pourquoi étiez-vous en Israel, qui avez vous vu en Israel, ou êtes-vous allé, quel est votre lien avec cette personne, où et quand l'avez-vous rencontrée, avez vous préparé vos bagages vous même, ont-ils toujours été sous votre surveillance depuis...
J'ai sans doute pour mauvais point d'avoir déposé ma valise dans le luggage room de l'hôtel pendant deux heures et de partir vers Istanbul. La deuxième étape consiste en une analyse plus détaillée des bagages à main et notamment de mon ordinateur portable dont l'aspect un peu délabré inquiète les agents de sécurité. On me demande de démonter les parties détachables, de le remonter, de l'allumer, d'ouvrir un document. Tous les objets de ma valise sont analysés, absolument tous, ils sont passés au détecteur d'explosif, le fonctionnement des stylos bille est testé, les magazines sont ouverts presque page à page. J'ai rapporté le bouchon synthétique noir du vin israelien que nous avons bu au
Café noir et l'objet intrigue beaucoup les agents de sécurité qui en parlent entre eux. Je suis bon pour l'étape suivante, l'enregistrement, mais un agent m'accompagne pour vérifier que je ne prends pas en cabine mon autre valise. Puis c'est le contrôle standard des bagages à main (nouveau scan) et des objets dans les poches, et le contrôle de police. Je retombe sur la même femme policier au regard vert d'eau que la dernière fois. Le contrôle est long, elle ne dit rien, concentrée et énigmatique, observant tantôt mon passeport, tantôt son écran. Elle me demande juste de confirmer que je n'ai pas souhaité de tampon sur le passeport, puis me rend mes documents. Je lui dis "
Last time I came, it was already you". Son visage change alors complètement, un grand sourire l'illumine et elle me répond: "
Yes, or may be my sister..."
Elle s'appelle Bénédictine, mais Ben, c'est plus cool. Et sa sœur s'appelle Izarra. Leur mère Marie, née Brizard. etc.
Je suis également TRÈS perplexe sur le fait de rapporter un bouchon synthétique de vin israélien. Weird or what ?
name Azure-Te -
email| 02.08.06 @ 03:16 >