A la recherche de Symi IV - Kos
A Bodrum, j'ai pris le ferry qui rejoint Kos toute proche en une heure seulement. Les contrôles de police sont sérieux puisqu'en quelques kilomètres on passe de la Turquie à l'espace Shengen. Arrivé à Kos, je suis allé au café du coin, où on m'a indiqué qu'il n'y aurait pas de depart pour Rhodes avant le lendemain. J'ai eu un petit moment de désespoir, mais j'ai trainé ma valise jusqu'au centre ville et j'ai vérifié l'information auprès d'autres agences de ferry.
"
Mais si! il y a un ferry pour Rhodes cet après-midi et il s'arrête a Symi!" m'indique un bienfaiteur, vieux tenancier d'une agence de ferry. Mais si je veux avoir mon avion Bodrum-Istanbul dimanche soir, il faut que je rentre à Kos dimanche matin, ce qui signifie une soirée et une nuit seulement à Symi. Peu importe, j'accepte bien sûr l'offre merveilleuse. Le vieux bienfaiteur commande le billet sur son ordinateur mais je vois soudain son sourire se figer : "
Ah non, comme on n'est pas encore en pleine saison, le stop à Symi est supprimé. Vous ne pouvez aller qu'à Rhodes!"
J'accepte cette dernière offre et en attendant le ferry, je visite la ville de Kos avec ses mosquées fort bien entretenues qui datent de l'occupation turque. J'ai admiré le platane sous lequel, parait-il, Hippocrate enseignait la médecine il y a deux mille cinq cent ans, puis j'ai rejoint l'embarcadère pour Rhodes.