Schubert, le sabot et les tulipes
Un réveil moins tardif que je ne l'aurais voulu, des volutes de fumée inattendues en ces heures matinales, le soleil qui miroite sur les canaux, la petite salle de concert du Concertgebouw, un classique quatuor de Ravel, un sublime octuor de Schubert, un jeune contrebassiste blond comme les blés qui danse en jouant tant il est heureux, une jolie clarinettiste qui se nomme
Celeste, une discrète bassoniste qui me fait regretter d'autant plus un certain
Joost, un sabot sur la lada pour cinq minutes de retard, et puis il est l'heure de rentrer...