A Moscou on se rompt le cou
C'est mon deuxième voyage à Moscou. A l'arrivée à l'aéroport, une femme chauffeur de taxi est censée m'attendre avec un panneau où mon nom est inscrit, mais je ne la vois pas. Je l'appelle, elle répond, mais dans le brouhaha du hall de m'aéroport où je n'arrête pas de me faire aborder par des chauffeurs de taxi verreux, j'ai du mal à la comprendre. Finalement, je la retrouve, et je découvre qu'il s'agit d'un homme avec une voix très aigüe.
Nous partons sur la grande autoroute que je connais maintenant bien. Il fait froid à Moscou et même si les arbres sont encore verts, la ville a clairement une atmosphère automnale. Mon hôtel est au nord-ouest de la ville près du métro Sokol, un quartier assez vert et résidentiel mais un peu au milieu de nulle part.
Sur le plan, le bureau me parait proche et je décide de m'y rendre à pied. Mais il faut rejoindre la grande avenue Leningrad, envahie par les travaux du nouveau métro pour l'aéroport, traverser cette avenue sur une passerelle en bois, puis la longer pour deux stations de métro. Il me faut bien quarante cinq minutes au total pour arriver mais j'aime bien me balader tout simplement au milieu des moscovites dans un quartier pas du tout touristique.