Mon premier jour à Rio
Nous sommes retournés au Sogo hier avec João et la nuit a donc été courte. Mon réveil était réglé à six heures du matin afin d'attraper le vol de huit heures. Je retourne à l'aéroport de
Garulhos qui est le
Orly de São Paulo, mais un
Orly en pleine ville qui aurait gardé un peu du charme des aéroports d'autrefois. Comme tous les vols sont domestiques, il n'est pas facile de s'y faire comprendre, que celà soit pour avoir un jus d'orange (je me retrouverai avec un jus de mangue) ou pour demander une place A dans l'avion, celles dont on m'a dit qu'elles ont à l'arrivée une vue sublime sur Rio. On ne m'a pas menti. Le vol est court, quarante minutes environ et dès que l'on rejoint la côte, c'est une suite de petites plages, de criques et d'îles tropicales. Puis on commence à apercevoir les collines en forme de pain de sucre, l'avion frôle le
Corcovado, survole Ipanema, Copacabana, et atterrit tout près de la vielle ville, au petit aéroport
Santos Dumont. L'ambiance sent les vacances, les passagers rejoignent le bâtiment à pieds, aucun contrôle de police, je saute dans un taxi et à 9h15 je suis à mon hôtel. J'enfile un short et je pars me balader sur Copacabana. J'ai du mal à réaliser que je suis là.
Le soleil se dégage peu à peu, je reviens vers l'hôtel, je me baigne dans les gros rouleaux de l'océan, et je m'endors en plein soleil sur un transat.
En début d'après midi, je parcours Copacabana sur toute sa longueur, puis je prends un vieux bus jaune qui traverse la ville de part en part. Copacabana, Botafogo avec son tunnel et sa petite anse près du pain de sucre, Flamengo, Catete, Gloria, Castelo et le centre ville assez dépourvu de charme. L'autobus est plein à craquer, il n'a pas de suspension et le chauffeur le conduit à un train d'enfer d'un quartier à l'autre.
De retour à l'hôtel, j'escalade la petite presqu'île qui sépare Copacabana d'Ipanema pour admirer la vue. La lumière est sublime. J'achète une noix de coco bien fraîche et un épi de maïs grillé et j'avale le tout sur la plage.
Le premier jour que l'on passe à Rio fait partie de ceux que l'on oublie pas...