16618čme jour
Déprimes
Lorsque je me souviens d'un événement vieux d'il y a cinq ans, ou d'il y a dix ans, il me semble toujours très proche. L'an 2000, la première élection de Chirac, la guerre du golfe me semblent être survenus il y a fort peu de temps. Lorsque je songe à l'âge qui sera le mien lorsqu'une période de temps identique se sera écoulée à compter de ce jour, je préfère bien vite orienter mon esprit vers d'autres directions, tant ces pensées sont déprimantes.
Lorsque je serai à une semaine de mon dix huit mille deux cent soixante cinquième jour, je dois absolument me souvenir de quitter Paris, de partir seul, au loin, sans téléphone et sans laisser d'adresse à quiconque et d'occuper mon esprit à des pensées non calendaires.
:: comments
Comment peux-tu redouter ton dix mille deux cent soixante cinquième jour, toi qui en es (déjà !) au seize mille six cent dix-neuvième ?! Coquille ou double dimension temporelle ?...
Vrai Parisien -
email -
url| 21.06.05 @ 23:36 >
y manquait un huit.
gvgvsse -
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url| 22.06.05 @ 00:37 >
ben oui mais pourquoi penser à ces trois évenements déprimants ?
Michael | 22.06.05 @ 01:54 >
une solution : passez d'une numérotation en jours, à une numérotation en heures, puis en minutes, en seconde, en fraction de secondes, etc.
Le temps étant divisible à l'infini, vous deviendrez immortel (comme la flèche immobile en plein vol)
zénon -
email| 22.06.05 @ 12:41 >
> pour l'explication mathématique du huit manquant, me voilà rassuré.
> pour l'idée géniale de Zénon, le la mets illici en application pour ce qui me concerne et me voici immortel !!!
Vrai Parisien -
email -
url| 22.06.05 @ 23:12 >
Un vrai parisien ne devrait jamais oublier que Zénon est paradoxal (ou plutôt sophiste)
Philippe[s] -
url| 23.06.05 @ 07:47 >
je n'ai guère respecté cette décision.
gvgvsse -
email| 28.02.10 @ 23:32 >
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