Les jardins d'Agdal
Noux nous levons à nouveau aux aurores ce matin. Nous avonx rendez-vous à 7h30 devant le consulat de France avec HL. A l'heure dite, il est là, dans une petite 206 marocaine, son gros chien attendant sagement dans le coffre. Nous partons le long des remparts en direction de son lieu de promenade quotidien : les
jardins d'Agdal. Ces jardins immenses, créés au douzième siècle, étaient un peu tombés à l'abandon, lorsque le Roi a décidé de leur rendre leur splendeur d'antan. Une grande partie est maintenant fermée au public, mais HL a le droit d'y promener son chien, comme il l'a toujours fait depuis trente ans. Nous marchons vite, comme à l'habitude, en parlant de notre compositeur, de la Deuxième de Berlin fin mars, et de celle à venir à Vienne, dans un mois, où nous nous retrouverons, toujours avec le même plaisir.
Ce qui me fascine, chez lui, au delà d'avoir dédié sa vie à un compositeur, comme d'autres entrent en religion, c'est sa rigueur mathématique et sa passion absolue. Et aussi son détachement à parler de sa propre disparition, comme d'un événement paisible et planifié.
Marché de la Réunion (attention, "place de la Réunion", pas l'île... Ne prends pas l'avion pour aller là-bas) : le dimanche matin, un petit fromager propose du Saint-Nectaire fermier pas trop mal.
Benjamin Randow -
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