Vivaldowie
Un passage au Megastore des Champs-Elysées entre midi et deux. Le DVD de la tournée
Reality de Bowie est sorti. C'est le concert de Dublin qui a été retenu. Deux heures et vingt minutes de musique. Je retrouve le bonheur de la soirée de Bercy avec Manu, et celle de Nice avec Michael. Et enfin je peux réécouter indéfiniment le magnifique duo de Bowie avec sa guitariste Gail Ann Dorsey dans
Under Pressure.
Est également sorti le nouvel enregistrement de
Orlando Furioso, sans doute le plus grand opéra de Vivaldi. Il avait été enregistré voici plus de vingt cinq ans dans la version devenue culte de Claudio Scimone avec Marilyn Horne et Victoria de Los Angeles. Cette version, que j'ai tant de fois écoutée est aujourd'hui totalement éclipsée. L'opéra nous est rendu intégralement. Les orchestrations sont originales. Les cordes sont âpres, sèches, d'une violence rythmique inouïe. Et puis il y a le passage d'anthologie qui restera pour toujours dans l'histoire de l'enregistrement vivaldien : au premier acte, la flûte soyeuse qui accompagne la voix irréelle de Philippe Jaroussky dans l'admirable air de Ruggiero :
Sol da te, mio dolce amore.