Un garçon d'Italie
J'avais lu
Son frère, roman de
Philippe Besson et je l'avais
adoré. Je me suis depuis procuré
En l'absence des hommes, son premier roman. J'y ai retrouvé le même style séduisant. Des mots précis et des phrases qui sonnent bien, que l'on aurait presque envie de lire à haute voix.
Son livre de l'année dernière,
Un garçon d'Italie, m'a bouleversé. Je l'ai lu deux fois de suite, ce que je n'ai jamais fait dans mon souvenir pour aucun livre. Il s'agit d'un récit à trois personnages, chaque chapitre étant rédigé à tour de rôle par l'un des protagonistes. J'ai retrouvé dans ce roman tellement de sensations, de souvenirs, d'abandons qui me sont personnels. Et puis il y a cette scène où Leo et Luca se rencontrent pour la première fois. Leo va prendre une douche et lorsqu'il ressort avec des cheveux qui gouttent sur son tee shirt, Luca pense que la situation est naturelle, qu'elle est familière. Il s'endort sur les genoux de Leo au son de
Broken Statue de Perry Blake. Lorsque Luca se réveille, il voit que Leo a fumé plusieurs cigarettes en bougeant le moins possible pour ne pas le réveiller. Ils se regardent. Et ils s'embrassent.