Mauvaise humeur
Ca a commencé lorsqu'il s'est avéré qu'il n'y avait plus de place dans le 777 devant les issues de secours et que j'aurais une place K, celles au milieu de deux personnes. Celle de gauche, une vieille brésilienne a passé les dix heures a renifler, à sucer des bonbons malodorants, à fouiller frénétiquement dans son sac. Celui de droite a enlevé ses verres de contact et se comportait pour tout comme une marmotte, mettant par exemple son carré de beurre à un centimètre des yeux afin de l'ouvrir. Le reste du temps, il était emmailloté dans sa couverture et isolé du monde par des boules quies et un masque oculaire. Celui de devant, un grand blond, donnait régulièrement de grands coups de pieds dans la cloison qui lui faisait face, ce qui me balançait le dossier de son siège et l'écran dans le nez. Pas de remarque particulière pour celui de derrière.
A l'arrivée à 5h55, trente minutes d'attente en serpentin pour faire viser le passeport, puis une heure (!), cette fois ci dans un serpentin diabolique et complexe, pour sortir de la salle des bagages.
Je n'avais pas suffisamment pour payer le taxi et celui-ci a fait semblant de comprendre que je devais m'arrêter à une banque. Arrivés devant l'hôtel, je lui reexplique et nous revoila partis en vadrouille à la recherche d'une banque. Il m'arrête devant la Bradesco dont le distributeur refuse définitivement de livrer des billets. Pour finir j'ai complété mes RS avec des euros. Retour à l'hôtel. La chambre n'est pas prête. J'occupe donc mon attente forcée à vous narrer mes petites contrariétés.