Les rencontres d'après minuit
Suite et fin des réunions de la veille. Le soir je récupère Azouz à l’
Etoile pour assister à l’avant première du film
Les rencontres d’après minuit à la suggestion de mon ami (purement
facebook) Arthur Dreyfus. Après une heure de route dans des embouteillages dantesques, nous arrivons enfin au cinéma
L’Etoile, porte des Lilas. Niels Schneider dont j’imaginais à tort qu’il serait présent, n’est pas là. Le film est extrêmement étrange, à la limite du rêve et de la réalité, relatant les relations entre sept personnages qui se retrouvent à l’occasion d’une sorte de partouze et qui au cours de la soirée, racontent leur propre histoire. C’est inégal, même si j’ai eu un faible pour le conte où Niels Schneider joue le rôle d’un chevalier tué à la guerre et pleuré par sa fiancée, mais ressuscité par la mort, personnage ambivalent et bisexuel. Cela me fait plaisir de revoir Niels Schneider sur un écran même s’il ne parvient pas à s’empêcher de dilater ses narines lorsqu’il parle, tic qui devient vire horripilant. Dans le film, il y a aussi Alain-Fabien Delon, troublant de beauté mais piètre acteur et Eric Cantona, qui fait du
Cantona, même lorsqu’il exhibe sa bite le plus naturellement du monde. Après cet étrange film auquel Azouz a la gentillesse de ne pas me reprocher de l’avoir entraîné, nous dînons à l’
Etincelle et je rentre chez moi.