Giovanni
Le temps est revenu au beau. Je capte un autre
grindrien, un britannique qui se trouve sur un bateau de l’OTAN et que je peux voir à un mille devant la baie de l’hôtel. On ne se verra pas car il n’a pas prévu de venir à terre et je me contente donc de lui envoyer une photo de son navire, depuis la côte. Mon collègue et moi prenons un brunch devant la mer et vers midi, nous repartons pour Porto Ferraio afin d’attraper le ferry de treize heures. Avec mon collègue, nous refaisons la route jusqu’à Milan. Il me dépose à
Linate et je reprends aussitôt un taxi pour le
Westin de la
Piazza della Republicca.
Giovanni est en retard, il vient de prendre sa douche et je lui suggère de prendre un taxi et de me récupérer au passage à mon hôtel. Vers 20h30, il est là, c’est toujours un peu embarrassant de faire connaissance dans un taxi, je fais mine de l’embrasser sur la joue mais il me tend la main, les italiens sont pudiques. Je lui avais dit que j’aurais un costume noir alors il a joué les élégants, il a mis une veste de velours bleu roi qui va bien avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus.
Le taxi nous emmène au
Bulgari qui est décidément mon repère pour y emmener des garçons, qu’ils soient locaux ou parisiens. Il prend un
fish and chip et moi des
carbonara. On finit par un verre de
Moscato Bera, toujours aussi bon. On marche vers le centre, promenade faite cent fois, la
Scala, la
Grande Galerie, la façade du
Duomo encore toute illuminée. Avant de monter dans le taxi je lui demande s’il veut passer à mon hôtel. Oui, cinq minutes me répond-il. On arrive au
Westin, on monte directement à ma chambre, je lui propose un verre du minibar, il ne veut que de l’eau, il me demande s’il ressemble à ses photos, je lui réponds que oui et que j’aimerais bien l’embrasser, il me dit de le faire, je l’embrasse, il se retrouve rapidement nu sur le ventre sur le lit, il a vraiment un beau cul et, pendant très longtemps, je le lèche pendant qu’il se branle, visiblement il adore ca et finalement c’est comme cela qu’il jouira, sur le dos, les jambes bien tendues à droite et à gauche et moi m’activant entre ses fesses écartées pendant qu’il se branle.
On se rhabille, je le raccompagne à l’entrée de l’hôtel, il prend son taxi et disparaît dans la nuit. Je remonte dans ma chambre, je n’ai toujours pas joui, je me branle dans mon lit en pesant à Kevin, le garçon blond si gentil d’Amiens avec qui je dois déjeuner dans deux semaines et dont la nouvelle photo me fait tellement rêver.