La Neuvième de Mahler par Riccardo Chailly et le Gewandhausorchester à Toblach
Au petit matin, je vais seul à
Marco Polo, j’y récupère une voiture de location et je retrouve mes files qui m’attendent bien à l’heure à
Piazzale Roma. Nous faisons la route jusqu’à Toblach où nous logeons à l’
Hôtel Santer. Je n’ai pas de place pour la
Neuvième de Chailly au
Grand Hotel et j’appelle mon ami Stefano pour savoir s’il peut m’aider. Déjeuner au
Marlene dans le centre de Toblach. On passe chez HL qui, ce qui n'a rien d'étonnant, a pu avoir une place pour moi. On promène le chien jusqu’à la
Villa Mahler qu’il faut hélas appeler
Mahlerstube. Notre promenaed est interrompue par la pluie et à cinq heures, je me rends avec HL à la répétition de la
Neuvième. Les musiciens de l’orchestre du
Gewandhaus applaudissent lorsque Chailly leur annonce qu’ils ont un visiteur de marque en la présence de HL. L’orchestre qui emmène la
Neuvième en tournée (ils vont la jouer prochainement à Ljbljana et à Salzbourg) a du déjà répéter à Leipzig car Chailly ne reprend que quelques passages. Il est évident que la salle est trop petite et, pendant le concert du soir, même si le son est un peu meilleur depuis nos places du balcon, j’ai toujours cette impression d’une interprétation trop bruyante et trop rapide qui ne me touche pas.
Dès le concert fini, je récupère mes filles. Nous partons à la recherche de l’auberge
Dürnwald dans le
Gsiesertal (
Valle di Cassies en italien). L’auberge, recommandée par le
Guide Michelin, s’avère introuvable et nous arrivons avec plus d’une demi-heure de retard. Nous sommes finalement bien récompensés et je suis ravi de retrouver le pain local au cumin et à l’anis, si typique des Dolomites.