Thomas ou le retour du dragon
Je dois prendre mon vol Paris Milan avec le
dragon d’Ubud, toujours parfaitement emballé dans son carton balinais mais qui n’entrera sans doute pas dans les coffres à bagage. Je découvre qu’il existe à
Linate un enregistrement spécial pour les bagages fragiles. Le dragon passe dans un scanner et le douanier amusé, me demande de venir admirer les formes du dragon parfaitement défini sur l’écran.
Arrivé chez moi, je déballe le dragon, le réassemble (il a été expédié en deux pièces pour tenir moins de place). Son socle a été un peu abîmé dans le transport mais, en faisant regarder l’animal vers la gauche, cela ne se voit pas.
Après une après-midi de travail, je récupère Thomas place de la République. Je l’emmène dîner au
Mini-Palais pour un dîner au champagne, puis on passe chez moi boire une deuxième bouteille. A un moment, je lui passe la main dans les cheveux, il me demande si j’aime ça et je réponds par l’affirmative. Pourtant rien ne se passe. Je le ramène chez lui en bas de la rue Mouffetard, en prenant garde, à sa demande, de ne pas le déposer juste devant son immeuble.