Soufyane
En fin de matinée, je vais chercher Soufyane en bas de chez lui. Il est de petite taille, comme le laissait prévoir son métier où il excelle, d’après les nombreux articles de presse que j’ai pu lire à son sujet. Dès qu’il monte dans ma voiture, je sens qu’il a l’air agressif et d’une façon que je n’aime pas. Entre autres amabilités, il me dit que la musique (classique) que diffuse l’autoradio va nous endormir. Je ne relève pas et on part déjeuner comme prévu au soleil, sur la mini terrasse du trottoir du restaurant
Itineraires. Il me raconte son histoire, son adoption, sa relation difficile avec son père et sa mère. On rentre chez moi pour discuter. Pendant la conversation, alors que nous sommes assis sur le canapé, il met sa main sur mon avant bras, de façon insistante. Le reste arrive naturellement. On s’embrasse, on se caresse, il me suce, j’en fais autant. Je le revois encore lécher mon gland en prenant des poses suggestives et en me regardant fixement dans les yeux. On a joui tous les deux sur mon ventre et j’ai eu toutes les peines du monde à aller me nettoyer dans la salle de bains sans salir le cuir beige de mon canapé.