Julian II
En arrivant à Roissy, j’ai découvert que, non seulement le parking du Terminal 2E était fermé, mais celui du 2F était proche de l’explosion tant tout le monde voulait d’y garer. Le temps de trouver une place, de courir dans le parking, d’enregistrer en passant devant tout le monde et je prends le deuxième bus qui rejoint l’
Embraer pour Birmingham. Journée de travail à
Nottingham et mes collègues me redéposent à l’aéroport de Birmingham. J’aurais pu prendre le vol précédent si le personnel Air France avait été un tant soit peu coopératif, mais finalement, j’attends pendant deux heures dans cet horrible aérogare et j’atterris à Roissy comme prévu à 22 heures.
Je me dépêche de rentrer chez moi car j’ai rendez vous avec
Julian, juste avant qu’il ne parte à Milan. Il dîne avec sa famille, il est en retard et finalement c’est après minuit que je le retrouve devant son hôtel, rue Troyon. Il est allé chez le coiffeur et il est coupé trop court mais ça ne l’empêche pas d’être magnifique. On va chez moi, on boit une bouteille de champagne, on parle de tout et de rien même si l’on est très fatigués l’un et l’autre. On écoute le premier mouvement du
Concerto pour violon de Tchaikowski dans la belle version de Joshua Bell et Michael Tilson Thomas. Vers trois heures trente, je le dépose de nouveau à son hôtel. On se dit au revoir et on ne se reverra sans doute pas avant longtemps. J’espère juste qu’il ne m’oubliera pas.