Venise
A 8h05, je prends le train de
Milano Centrale à
San Lucia. Je laisse mon bagage à l’hôtel et je me promène en ville en attendant l’arrivée de ma fille depuis l’aéroport. Je visite en particulier
Gianni Basso, le merveilleux imprimeur de la
Calle del Fumo dont j’avais appris l’existence grâce à
Alice. L’endroit est en effet merveilleux, le personnage sympathique. J’ai très envie de me faire imprimer des cartes de visite (même si plus personne n’en utilise) mais la tradition de la maison veut qu’il y ait un petit dessin symbolisant le porteur et, j’ai beau chercher, je suis à sec d’idées ; ce sera pour la prochaine fois. Je visite aussi
San Giovanni Battista di Bragora, l’église du baptême de Vivaldi et, tout proche, l’
Ospedale della Pieta ou plutôt ce qu’il en reste car les bâtiments ont été entièrement détruits après la mort de Vivaldi. Ma fille arrive en vaporetto à
Fondamenta Nove avec un bagage ridicule que nous déposons à l’hôtel (magnifique chambre décorée à l’ancienne) et nous partons aussitôt déjeuner chez
Do Farai. J’y apprends que mon ami Stefano a le projet étrange de vouloir venir s’installer à Paris. On marche jusqu’à la
Douane de mer pour une exposition terriblement décevante. On passe à
San Marco où j’achète des places pour un concert à touristes. Comme l’église où se tient le concert se tient juste à côté de l’Ospedale della Pieta, je demande à la femme qui vend les billets si Vivaldi a joué dans l’église, elle me répond le plus affirmativement du monde que oui. Vérification faite, l’
Eglise della Pieta a été construite à partir de 1745, quatre ans après la mort de Vivaldi. Le concert (des concertos de Bach et Vivaldi), n’est pas terrible mais ma fille est contente d’entendre les
Quatre Saisons. Dîner encore à
Do Farai suivi d’un
spritz pres du marché aux poissons.